Victime d’abus sexuel

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Les abus sexuels, abus physique et psychologiques vécus durant l’enfance sont toujours destructeurs.  Surtout lorsque l’auteur des faits était une personne sensée protéger l’enfant. Surtout aussi lorsque l’enfant ne trouve pas de lien sécurisant où se confier et que personne n’est venu l’aider.  Le système de valeur, les liens affectifs, la confiance, le sentiment de sécurité sont mis à mal.  Souvent, l’enfant adopte une stratégie de survie qui va lui permettre de tenir le coup.  Ce système de survie deviendra ensuite le « handicap » de sa vie d’adulte.

Certaines personnes, par exemple, évolueront vers de l’hypersexualisation, d’autres vers de l’hyper vigilance avec incapacité de lier un lien affectif, d’autres encore vont surinvestir l’intellect et désincarner leur corps…

Ces personnes vont parfois ne pas se souvenir de l’événement pendant des années et le retrouver brutalement au détour d’une expérience rappelant l’effraction.

Le trauma laissera des traces et il sera nécessaire de rentrer en thérapie pour sortir de la survivance et entrer dans la vie.

Ce que je propose :

Un lieu d’écoute totalement confidentiel où je serai vigilante à garantir un lien de sécurité pour faire face à l’anxiété de la réminiscence du trauma.  Moment de parole mais aussi moment de retour à ce corps désinvesti dans le plus grand respect du rythme de la personne. 

1. Que dit la loi ?

En février 2006, lors d’une conférence interministérielle, les Ministres fédéraux, régionaux et communautaires ont adopté une définition unique des violences familiales ou violences conjugales qui nous offre un cadre de loi :

« Les violences dans les relations intimes sont un ensemble de comportements, d’actes, d’attitudes de l’un des partenaires ou ex-partenaires qui visent à contrôler et dominer l’autre. Elles comprennent les agressions, les menaces ou les contraintes verbales, physiques, sexuelles, économiques, répétées ou amenées à se répéter portant atteinte à l’intégrité de l’autre et même à son intégration socioprofessionnelle. Ces violences affectent non seulement la victime, mais également les autres membres de la famille, parmi lesquels les enfants. Elles constituent une forme de violence intrafamiliale.
Il apparaît que dans la grande majorité, les auteurs de ces violences sont des hommes et les victimes, des femmes. Les violences dans les relations intimes sont la manifestation, dans la sphère privée, des relations de pouvoir inégal entre les femmes et les hommes encore à l’œuvre dans notre société. »

Précaution : Dans le texte qui suit, nous employons le pronom « IL » Pour désigner le partenaire qu’il soit homme ou femme.

2. Vous rencontrez quelques uns des comportements ci-dessous ?

Il vous crie dessus ? Il vous insulte ? Il a des propos sexiste, racistes ?  Il vous surveille ?  Il vous suit partout où vous allez ?  Il est maladivement jaloux ?  Il vous critique de manière répétitive, directement ou via les enfants, votre entourage ?  Il critique votre travail, vos tenues, votre physique, vos amis ?  Il vous téléphone sans cesse ?  Il veut connaître tous vos faits et gestes ?  Il questionne les enfants sur votre emploi du temps, sur les personnes présentes ?  Il publie des commentaires sur vous sur internet ?  Il invite les autres à faire de même ?  Il colporte des ragots sur vous et vous fait passer pour folle dans votre entourage ?  Il vous humilie en public ou en privé ?  Il vous rabaisse, vous dénigre ?  Il menace de représailles ?  Il menace de se suicider, de tuer les enfants, le chat ?  Il vous isole, vous coupe de vos amis, votre famille ?…

->C’est de la violence psychologique.

 

Il contrôle vos dépenses ?  Il vous empêche de travailler ?  Il vous prend votre carte bancaire ?  Il ne paye pas les pensions alimentaires ? …

-> C’est de la violence économique.

 

Il s’en prend à des personnes, choses ou animaux importants pour vous ?  Il vous empêche de sortir de chez vous, il vous coince ?  Il vous serre les bras ?  Il vous bouscule ?  Il vous gifle, vous frappe ?  Il frappe dans les portes, dans les voitures, les objets ?  Il vous prive de médecin, de soins ?…

-> C’est de la violence physique

 

Il impose par la force ou par quelques autres moyens, les moments des relations sexuelles ?  Il ne respecte pas votre « non » ?  Il ne tient pas compte de votre désir ?  Il impose des pratiques sexuelles non désirées ?  Il profite de moment de fragilité pour prendre un rapport sexuel ?

->  C’est de la violence sexuelle

Quand l’événement a eu lieu, l’auteur vous culpabilise et minimise les faits.

Il peut vous dire :

« Tu m’as cherché, tu sais bien que moi quand on me met à bout ! », « J’étais bien obligé de faire l’amour, tu m’as déjà dit « non » hier.  Je t’aime, je ne comprends pas que toi, tu ne m’aimes pas. », « Tu vas pas en faire un plat », « Qu’est-ce que tu es immature », « Tu es complètement folle ma pauvre fille », « Tu es contre moi, tu ne m’aimes pas.  Tu fais tout pour m’humilier »…

-> Vous perdez totalement vos repères.  Vous vous remettez en question, vous cherchez à comprendre. Vous perdez confiance en votre bon sens, vos ressentis, vos émotions.  Vous sentez pourtant que quelque chose cloche.  Vous ne disposez pas d’un entourage qui valide vos perceptions ? Les seuls tiers restants sont contaminés par la vision de l’auteur.  Ils le soutiennent dans sa vision du monde.  Ils peuvent vous culpabiliser eux aussi.

3. Les conséquences sur la victime

Les victimes de ces violences souffrent de nombreuses conséquences.  Outre les conséquences physiques on note, des problèmes de santé chroniques (A titre d’exemple : maux de tête, troubles alimentaires, maux de dos, infections urinaires récidivantes…) des troubles psychologiques avec en priorité une perte de l’estime de soi et de la dépression, du stress, de l’anxiété, des attaques de panique, du désespoir allant jusqu’à des tentatives de suicide.

Il se peut également que la victime n’ait aucun symptôme si ce n’est le déni : déni des événements, déni de ses émotions, déni d’elle-même.   Cela permet à la personne victime de ne plus ressentir la souffrance psychologique que l’événement a créé.  Mais cela entretient la relation d’emprise.

Certaines victimes ne pouvant faire face à la souffrance psychologique engendrée par la violence conjugale adopte des comportements de fuite avec consommation d’alcool, de drogues ou de médicaments.

Les symptômes du syndrome de stress post-traumatique peuvent également se manifester avec sentiment de peur ou d’impuissance, cauchemars, évitement des lieux ou personnes associés au traumatisme, irritabilité, hypervigilance, réminiscence de l’événement traumatique.

L’isolement social, les troubles d’insertion professionnelle font également parties des difficultés des victimes de violence conjugale.

4. Comment en sortir ?

Pour sortir du cycle de la violence qui s’installe entre les partenaires du couple plusieurs solutions possibles.  Et, ces différentes solutions ont un point commun sortir de la logique du secret, mettre du tiers fiable dans la relation.

Je vous propose des séances individuelles totalement confidentielles pour faire le point sur votre situation, explorer ensemble les pistes de solutions, retrouver confiance en vos émotions, ressentis, limites, capacités, reprendre du pouvoir sur votre vie, réfléchir sur les stratégies de fuite en cas d’urgence, poser calmement la question du « rester à quel prix ? »  Comprendre comment fonctionne une relation d’emprise.

Cela ne signifie pas forcément de mettre en terme à la relation, plusieurs pistes sont possibles.  Nous envisagerons ensemble les différentes possibilités en fonction de votre parcours, de ce qui a déjà été tenté.       

 

Maltier Paule-Rita

0495/22.74.48

Centre Médical Cap-Santé

Avenue Albert 1er

1342 Limelette

et

Rue des Oeillets, 24

5020 Vedrin ( Namur )

 

 

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